Philosopher ?
La philosophie, vivre en philosophe, consiste a observer, s’étonner, chercher à comprendre. En somme, être au monde.
Elle cherche aussi a répondre à la question “Comment dois je mener ma vie” et en cela donner sens.
Philosopher, c’est vivre en cohérence avec ce que l’on pense. Et pour cela réfléchir à ce que l’on pense et rendre possible de vivre comme on pense.
Philosopher, c’est s’astreindre à un changement de perspective du monde.
Et pourquoi s’emmerder a définir ce qu’est vivre en philosophe. Peu importe ici les mots, seuls comptent les maux et la manière de les surmonter. Philosopher comme une thérapeutique de “l’âme”
Philosopher comme prendre de la hauteur sur les choses, changer sa perspective pour appréhender différemment. C’est là où je me porterai en faux des propos du podcast sur les croyances au travail de Meta de choc. Lorsqu’elle dit que c’est vraiment dangereux de se dire que les choses arrivent telle qu’elles arrivent, elle oubli de voir d’où vient cette pensée. Accepter les souffrances, les coups du sort, mais aussi que le monde, la nature, et donc l’homme aussi, peut être cruel, vil, sournois à nos yeux. Nous faire du mal. La vie fait mal. Et c’est comme si des personnes comme ça voulait simplement le refuser par ce refus permanent des maux du monde. C’est encore très mal dit et approximatif, mais je touche là quelque chose que je perçois à l’horizon de ma raison. Une dichotomie, un schisme, un écart entre deux courants de pensée. Caricatural. Déterminisme ?
La “science” représenté par meta choc est proche ici de cette pensée déterministe. L’environnement nous façonne et nous n’avons que peu de marge de manoeuvre.
Mais la religion, les spiritualités, viennent apporter une pensée plus autodéterminée. Nous avons les moyens de modifier le monde qui nous entoure, d’être autonome en son sein, paré d’un libre arbitre absolue
Je trouve que la philosophie vient faire passerelle. Comprendre le monde, la nature, les lois qui nous entourent à travers la science. Appréhender notre liberté, ce que nous sommes quand nous pensons, les possibilités de choix et de se changer.
La politique, d’une certaine manière, a à voir quelque chose là dedans.
L’éducation populaire vise la transformation sociale. La philosophie vise une transformation de soi.
La religion, la philosophie ne cherche t-elle pas toutes les deux une transformation de soi ?
Et alors, pourquoi cette quête de transformation de soi, d’une sorte de transcendance, ne pourrait pas être débattu ? Non pas pour imposer, mais pour s’enrichir. Non pas pour opposer vrai et faux mais pour comprendre les pourquoi qui le sous tendent.
Que de phrase jetées à la gueule de leurs raisons. Raison gardé sous des couches d’interprétations. En cela que nos raisons ne sont pas sur. Trop sujette à croire à l’objectivité de leur …raisonnement.
Je suis taré. Taré de conscience mal placé. Multiplié et amputée.
Et lorsque je vois chez l’autre un processus que je sais chez moi, alors je me crois savant, ayant compris ce qui fait commun. Et j’explore les tréfonds de ces processus, ceux que nous aimerions oublier. Le narcissisme, l’orgueil, la vanité, la cupidité. Nous sommes tous les hommes en nous. Nous sommes nous même hors de nous. Cette phrase est puissante…
Taré, c’est bien comme ça qu’un jour je deviendrais. Ivre de soi et du monde. Et dans ce marasme je t’aime. Toi. Tout. Moi et les miens. Miens et les moi. le monde. le temple. l’imperfection.
Je ne peux être présent qu’au présent